Floride : road-trip ensoleillé! 1/2
“So come on and hold my hand (Hold my hand)
I'll take you everywhere (Everywhere)
Anywhere
I'll take you anywhere
So let's go!” - New Found Glory
Cela faisait bien trop longtemps à mon goût que je n’avais pas fait un grand voyage lointain… malgré mon récent déménagement à Bordeaux et les frais qu’il a occasionnés, je ne voulais pas encore reporter, donc j’ai tranché ! Gaël, tu fais ton passeport, je vais te présenter les Etats-Unis !
Nous avons opté pour le soleil de Floride fin avril début mai, en espérant qu’il nous enlève pour quelques jours le souvenir de la grisaille française… Au programme : parcs d’attraction à gogo, plage, piscine et shopping !
Début janvier les billets d’avion était pris (Paris > Orlando via Manchester) et peu à peu j’ai réservé les hôtels en fonction de l’itinéraire voulu. Aux Etats-Unis l’hôtellerie est bien moins chère qu’en France, si on s’y prend à l’avance, on peut dégoter des chambres très correctes à 26€ la nuit à Orlando ou Kissimmee, ce qui est bien quand on veut réduire tous les coûts au minimum (sachant que le budget parcs d’attraction sera conséquent) dans des chaînes telles que Howard Johnson, Super 8 ou Motel 6. A ce prix-là, le petit-déjeuner n’est pas toujours compris, et ne vous attendez pas à du 4 étoiles, mais si c’est juste pour dormir alors c’est vraiment le bon plan, surtout qu’il y a toujours une piscine rafraichissante au rendez-vous !
SEAWORLD
Nous avons commencé la tournée des parcs d’Orlando par Seaworld. C’est la période creuse en ce qui concerne l’affluence (début de la basse saison en Floride), donc nous avons eu la chance de ne pas avoir à supporter des heures de queue en plein soleil… En règle générale, 10 minutes maximum.
Magnifique parc d’attractions animalier, Seaworld est un parc que je recommande. On peut y trouver des animaux aquatiques et de bonnes montagnes russes.
Malheureusement, il n’y a pas de bassin dédié aux loutres là-bas. Pour en voir une, il faut assister au spectacle Seamore & Clyde. Sympathique show d’otaries, devant un décor de bateau de pirates, il présente également un énorme morse impressionnant. Dans l’histoire racontée, la loutre est la voleuse, donc on la voit se barrer avec la carte au trésor et même engager un combat au sabre (authentique !^^). En revanche, il a été très difficile pour moi de prendre des photos des loutres vu le temps de présence sur scène réduit. Voici ce que j’ai pu avoir tout de même :
J’ai trouvé très originale l’attraction Manta. C’est un coaster avec les pieds dans le vide mais pas uniquement, tout le corps est basculé à la verticale pour pourvoir reproduire la sensation de glissement des raies manta dans l’eau. Petite appréhension au départ – toujours ce vertige, notamment lorsqu’on commence la montée - puis j’ai adoré, si bien qu’on a rempilé pour un second tour. Le problème des parcs d’Orlando est qu’avant la plupart des grosses attractions il faut se séparer de TOUS ses effets personnels dans des casiers prévus à cet effet, j’ai été souvent privée de mon appareil photo, voilà pourquoi je ne peux vous montrer la position dans le siège.
Nous avons fait l’impasse sur les spectacles d’orque et de dauphins, car pas motivés, je dois avouer.
Je vous passe l’inventaire de toutes les attractions, je vous fais part seulement de mes coups de cœur.
DISNEY'S HOLLYWOOD STUDIOS
C’est parti pour le premier des 4 parcs Disney ! Nous avons mis de côté les parcs aquatiques car ni Gaël ni moi n’étions particulièrement intéressés, de peur que ce soit vite lassant pour le prix plutôt élevé. Mes coups de cœur de la journée :
· * Le spectacle Indiana Jones Epic Stunt Spectacular : un show de cascades et effets spéciaux dans les décors et scènes des films de l’aventurier, qui malheureusement a dû être interrompu pour cause de pluie diluvienne.
· * Beauty and the Beast & Voyage of the Little Mermaid : beaux spectacles hauts en couleur retraçant en 20/30 minutes les histories de Belle et Ariel
· * Toy’s Story Mania : jeu de shoot délirant – que je connaissais déjà à Disneyland Californie - où j’ai en particulier apprécié les décors de la file d’attente (la chambre d’Andy taille géante, comme si nous étions les jouets)
Connaissant particulièrement bien les parcs Disney parisiens, je n’ai pu m’empêcher de remarquer les différences dans une même attraction :
· * Rock’n Roller Coaster: on embarque dans un train à l’aspect de voiture, l’intérieur du ride est beaucoup plus sympa : musique plus forte et parcours plus vivant avec des panneaux de signalisation fluos. Mais la musique dans la file d’attente n’est pas aussi bien 
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* The Twilight Zone Tower of Terror : contrairement à l’attraction française, la cabine d’ascenseur se déplace également latéralement… ce qui est plutôt déroutant ^^
* Star Tours : le film est complètement différent, plus moderne et en 3D !
J'ai également beaucoup apprécié l'expo d'objets relatifs à des films célèbres (autrement dit "props)" :
Robe de Scarlett O'Hara dans "Autant en Emporte le Vent"
Cape de Christopher Reeves dans "Superman"
Objets divers du film "Titanic"
DISNEY'S MAGIC KINGDOM
Pluie et orage… la météo n’est pas réjouissante, en cette fin d’avril 2013 en Floride. Nous sommes obligés d’acheter un superbe poncho en plastique - pour avoir un look glamour au possible ! - avant de prendre le ferry qui nous mène au Magic Kingdom.
Ce parc ressemble fortement à Disneyland Paris, mais en plus grand, et avec les dernières nouveautés créées par ces chers Imagineers.
Nous commençons directement par Space Mountain (la version parisienne est chère à mon cœur, et je n’avais pas pu tester la version californienne pour cause de fermeture suite à l’organisation d’Halloween).
Le bâtiment blanc, aux lignes futuristes, est trop sobre pour moi. Notre superbe canon de Marne-la-Vallée est absent. En revanche, les décors de l’intérieur de l’attraction sont superbes, très travaillés, et il y a même des petits jeux vidéos pour faire passer le temps. Je me prends alors à regretter le temps où l’on pouvait voir dans la file d’attente française des parties du ride - avant que Mission 2 n’arrive.
Mais quand on a l’habitude du Sidewinder Loop, du Corkscrew et du Horse Shoe français, on est forcément déçus du ride de Space Mountain floridien. Tout se passe dans le noir total, on est secoués comme des pruniers et ce n’est pas une sensation agréable. On a vite fait de se faire mal au cou. Aucune planète ni étoile ni vortex en vue, il ne se passe rien de spécial…
Autre déception dans Tomorrowland, Buzz Lightyear’s Space Ranger Spin. Contrairement à notre attraction parisienne, le tir n’est pas précis… On chope des bonus de 100 000 points sans savoir pourquoi, c’est un peu frustrant.
“Cause I'm only a crack in this castle of glass
Hardly anything else I need to be…” – Linkin Park
Le château : il est splendide ! Plus grand que le californien, c’est celui de Cendrillon… Je me demande même si je ne le préfère pas au nôtre…
Fantasyland fut le théâtre d'un moment inoubliable : Gaël y a enfin rencontré son idole de toujours : Tigrou !
Câlin (même pas forcé !) entre copains en orange fluo, pendant que je me jetais dans les bras du nounours accro au miel de mon enfance.
Concernant les attractions Pirates of the Caribbean et Haunted Mansion, elles ne sont ni mieux ni moins bien, juste différentes. J’ai souvent eu l’impression d’être dans un univers parallèle, d’ailleurs, dans Magic Kindgom. Univers familier, mais pas tout à fait…
Parlons à présent de quelques attractions inconnues en France :
· * Enchanted Tales with Belle : la récente extension de Fantasyland est une grande fierté de Disneyworld. On y trouve donc cette attraction, qui est un gros coup de cœur car très bien faite. On pénètre dans la maison familiale de Belle (les décors sont époustouflants et ensuite il s’agit d’une aventure interactive avec la princesse et ses domestiques). Il est juste dommage qu’il n’y ait pas de ride, on reste un peu sur notre faim et c'est un peu long à se mettre en place.
· * Under the Sea – Journey of the Little Mermaid : autre attraction de Fantasyland, il s’agit cette fois d’un ride qui nous donne l’impression d’être sous l’eau, en compagnie des amis de la sirène. Joli.
· * The Hall of Presidents : petite découverte qui ne plaira pas à tous, en particulier pas aux plus jeunes. Il s’agit d’un petit documentaire dans une superbe salle de spectacle sur l’histoire des Présidents des Etats-Unis. A la fin, on y voit les automates de tous les Présidents sans exception. Très patriotique, mais impressionnant et instructif.
Quelques photos en vrac…
Splash Mountain
Walt Disney & Mickey
EPCOT
Aujourd’hui, c’est EPCOT (Experimental Prototype Community Of Tomorrow) ! A la base projet de ville imaginé par Walt Disney, le projet devint finalement un parc d’attraction en 1982 (et la ville en question sera Celebration). Deux parties dans ce parc un peu à part : Future World et World Showcase.
Nous avons eu la chance de tomber en plein milieu d’un superbe événement: l’Epcot International Flower and Garden Festival. Dans le parc ont été disséminés des personnages Disney taillés dans des massifs. Je vous laisse juger par vous-même du côté impressionnant de ces œuvres d’art.
Dans Future World, l’attraction Test Track nous permet d’inventer notre propre concept car et de l’emmener sur un circuit pour tester ses capacités. Bon concept de base, distrayant, mais on reste un peu sur notre fin lors de la partie ride.
Mission : Space, propose deux files d’attente : une orange pour des sensations fortes, une verte pour des sensations plus modérées. On est chez Disney, ça doit pas bien être méchant, va pour la orange. Mal m’en a pris ! Ce simulateur est vraiment terrible. Il reproduit parfaitement la sensation d’apesanteur, de lourdeur liée au décollage de la fusée… Il est très fortement recommandé de ne pas quitter l’écran des yeux une seule seconde pour ne pas s’évanouir. J’ai failli à maintes reprises tomber dans les pommes…
Soarin’, que je connaissais d’Anaheim, est toujours aussi plaisant. On y a vraiment l’impression de planer au-dessus des paysages californiens.
Mais la partie la plus originale du parc reste World Showcase. Des quartiers typiques de 11 pays sont reconstitués, c’est là aussi stupéfiant. Il n’y a pas grand-chose à y faire de spécial, pas d’attractions ou presque (uniquement des films/documentaires et le Maelstrom, qui n’est pas extraordinaire), mais on pourrait y flâner des heures. A noter que Gaël s’est précipité dans les « Halles » parisiennes pour aller demander une chocolatine à un véritable bordelais… Il était tellement heureux de pouvoir à nouveau parler français avec un compatriote !
Pavillon canadien
Pavillon anglais
Pavillon français
Pavillon italien
Pavillon chinois
Pavillon japonais
Pavillon norvégien
Pavillon mexicain
Pavillon marocain
DISNEY'S ANIMAL KINGDOM
Toujours et encore la pluie… Quand cessera-t-elle? Nous terminons les parcs Disney par Animal Kingdom, qui est à la fois un parc d’attractions et une réserve animalière/zoo.
Dans le petit safari bien sympathique proposé, on a vu pas mal d’animaux, et d’assez près.
Métro parisien aux heures de pointe 
Ce n'est pas ce que vous croyez!
Un bassin à loutres asiatiques, mais mesdames étaient à chaque fois ou presque bien trop occupées à pioncer pour que je puisse prendre de belles photos.
Mon coup de cœur se porte sur l’attraction Expedition Everest. Un coaster sans loopings ni inversions, mais avec une belle descente, de belles secousses et un passage en marche arrière. Et le décor de la montagne est splendide.
Kali River Rapids, une attraction sur des radeaux pneumatiques à travers les forêts vierges de l’Asie, bénéficie également de décors magnifiques. C'est la trempette assurée!
Coup de cœur également pour le spectacle Finding Nemo – The Musical. Les acteurs sont dynamiques, les personnages et décors bien faits… A ne pas manquer.
La partie DinoLand USA comprend une espèce de foire sur le thème des dinosaures. On y trouve l’attraction Primeval Whirl, un manège type Souris Déglinguée qui nous emmène quelques secondes avant l’arrivée de la météorite fatale.
A noter également : l’attraction plutôt flippante (je vous rappelle que j’ai la phobie des T-Rex et autres gros dinosaures carnivores !), Dinosaur, tirée du film Disney du même nom.
Primeval Whirl
A suivre...